noir lumière
François Corneloup Trio

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Description













Noir Lumière


 

 

 

 

François Corneloup saxophone baryton
Hélène Labarrière contrebasse
Simon Goubert batterie

 

 

François Corneloup trio | noir lumière

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Combinaison essentielle de l’orchestre, le trio sublime dans l’urgence l’expression immédiate des tempéraments. Dans celui-ci, Simon Goubert dit dans l’énergie du geste, la batterie toute entière en devenir, Hélène Labarrière agrippe à pleines mains le fil du temps pour en tisser sans relâche un mouvement perpétuel. Pour base simple, en quelques lignes de force, un répertoire trace sans contraindre un champ ouvert d’improvisation, thématiques brutes, tendues de rythmes qui respirent en mélodies qu’on croit familières à saisir dans la chair des sons. Et dans cette alliance nécessaire des engagements, François Corneloup insuffle avec furia les turbulences d’un trajet sans cesse en recherche, de jalons instinctifs captés au flux vif de la musique en repères limpides cueillis dans l’Histoire, sans jamais en entraver le cours des révolutions.

“Au-delà du noir, une lumière reflétée, transmutée par le noir. Outrenoir : noir qui, cessant de l’être, devient émetteur de clarté, de lumière secrète. Outrenoir : un champ mental autre que celui du simple noir.”

Pierre Soulages

Noir lumière, L’être chavire tout entier dans une danse obstinée jusqu’à abolir en nous même ce tourment sourd qui entrave la félicité.
Noir Lumière, Les replis obscurs de nos rêves irradiés de fanfares éclatantes et tapageuses.
Noir Lumière, À pleines oreilles, fouiller sans crainte le bouillonnement tumultueux de ce siècle naissant, pour extorquer de ses remous opaques les sons d’un proche avenir.
Noir Lumière, Les secrets les plus profonds de l’inconscient collectif jaillissant au grand jour en chants si simples, colportés à l’envi.
Noir Lumière ! La musique, sublime chahut qui transfigure cette peur sombre qui nous étreint parfois, celle de parler aux autres.

FRANÇOIS CORNELOUP saxophone baryton

Né le 14 janvier 1963, François Corneloup débute sa carrière de façon autodidacte en 1979 dans des ateliers d’improvisation.

Après plusieurs expériences musicales et scénographiques (quartet, parades, bals, concerts), il développe une solide expérience dans la Compagnie Lubat et valorise à partir de ce moment-là l’appellation « d’artiste-musicien » avec ce que cela suppose d’engagement de l’individu dans une action collective : de l’écoute, une certaine attitude à l’égard de l’autre et une attention particulière au sens qui s’exprime par cette rencontre. Ces expériences mettent en lumière son souci de communication, son goût de donner, de risquer, depuis la simplicité d’un thème populaire jusqu’aux constructions les plus vertigineuses qu’il exprimera dans les orchestres d’Henri Texier, Louis Sclavis ou encore dans ses propres trios et quartets (Quartet en 1995 avec Rémy Chaudagne, Manuel Denizet, François Raulin – Trio en 1996 avec Claude Tchamitchian, Eric Echampard – Trio avec le chanteur breton Yann Fañch Kemener en invité en 1999 – Quartet en 2001 avec Yves Robert, Marc Ducret et Eric Echampard – Trio en 2005 avec Marc Ducret et Martin France). Il tentera des orchestres de plus large envergure tels que Calligraphes en 1997 (Philippe Deschepper, Claude Tchamitchian, François Raulin, Fabrice Charles, Vincent Courtois, Christophe Marguet) ou la formation Babel Bal avec Médéric Collignon, Eric Echampard, Julien Favreuil, Jean-Louis Pommier, Claude Tchamitchian et Pascal Lamige. Il joue et enregistre en duo avec Sylvain Kassap, en quartet avec Hélène Labarrière, Hasse Poulsen & Christophe Marguet.

En 1986, François Corneloup participe au disque Buenaventura Durruti avec Un Drame Musical Instantané, Phil Minton et Noël Akchoté, puis au concert de soutien des Sans Papiers aux Instants Chavirés où il rencontre Tony Hymas. Ce dernier l’invite dans l’orchestre qui accompagne Sam Rivers pour Eight Day Journal, ce qui l’amène à rejoindre le collectif Los Incontrolados en 1999 puis tout naturellement à Ursus Minor dont il est membre d’origine.

En 2006, après s’être produit avec les américains de Happy Apple et avec son propre Poetic Scrap Metal, il crée Next, formation transatlantique avec Dominique Pifarély, Dean Magraw, Chico Huff et JT Bates.

http://www.myspace.com/francoiscorneloup

HÉLÈNE LABARRIÈRE contrebasse

Hélène Labarrière est pour moi une musicienne d’une totale intégrité : maîtrisant physiquement totalement sa contrebasse, elle démontre également une grande force d’abstraction — faisant preuve d’une vraie intelligence dans l’utilisation de ses merveilleuses aptitudes athlétiques. Et surtout (puisqu’il s’agit de musique après tout !) Hélène possède une véritable identité sonore. Sa façon de composer est à la fois érudite, aventureuse et plus que tout, aussi parfaitement organique que son jeu de contrebasse.

Robert Wyatt Lorsque naît Hélène Labarrière, sa famille est déjà très musicienne et elle commence rapidement la pratique musicale avec ses frères. À 16 ans, elle entre au conservatoire de Boulogne et choisit la contrebasse. À 20 ans, elle se trouve dans la Swing Machine du saxophoniste Gérard Badini. Lors d’une expérience unique et marquante, elle fait la paire avec le batteur Ellingtonien Sam Woodyard. Son puissant sens du swing, dont elle ne se departira jamais, impressionne d’emblée. Elle accompagne bientôt de beaux représentants du jazz américain comme Lee Konitz (avec lequel elle enregistre), Slide Hampton, Art Farmer ou Johnny Griffin.

Adoptée par ses contemporains, elle intègre les groupes d’Eric Barret, Malo Vallois, Jean-Marc Padovani et Daniel Humair. En 1988, elle est de l’opération « Jazz français à New-York » aux côtés de Daniel Humair, Michel Portal, Jean-François Jenny-Clark, Martial Solal, Joachim Kühn, Didier Lockwood et Marc Ducret. L’année suivante, elle est aussi de l’aventure « Females » du Vienna Art Orchestra de Matthias Ruegg.

En 1990, elle rejoint le collectif Incidences où elle rencontre François Corneloup, Jean-Marc Padovani et Sylvain Kassap dont elle sera la contrebassiste dans plusieurs orchestres. En 1993, elle crée son propre groupe « Machination » avec la chanteuse Corin Curschellas, la trompettiste Ingrid Jensen, le guitariste Noël Akchoté et le batteur Peter Gritz et publie son premier disque pour Deux Z.

Régulière des Instants Chavirés, elle participe aussi aux expériences des nouveaux jazzmen et improvisateurs français comme Noël Akchoté et son groupe M.A.O. dans lequel elle joue du stick ou Benoît Delbecq avec qui elle crée Jacques et les Veuves joyeuses.

Elle enregistre avec Mike Cooper et joue avec Lol Coxhill aux Instants Chavirés ainsi qu’en trio avec Pat Thomas lors de la semaine « Les Films de ma Ville » au forum des Images (elle participe au disque avec Nathalie Richard et Pat Thomas).

Elle joue en trio avec Tony Hymas qu’elle rencontre pendant l’enregistrement du disque Buenaventura Durruti auquel elle participe assidûment (avec Benoît Delbecq, les comédiennes Nathalie Richard et Violeta Ferrer).

Musicienne de conscience, elle s’investit aussi dans le projet Los Incontrolados (à Villeurbanne, Rabat, Luz-St-Sauveur et Sons d’Hiver). Elle joue dans le trio de Tony Hymas et Mark Sanders (et avec ce même trio participe à deux expériences de musique et dessins avec Moebius qui pour la seconde (où Paul Clarvis remplace Sanders) dessine en direct sur la musique du trio.

Elle enregistre en duo avec Sylvain Kassap et fait partie des meilleurs groupes d’Yves Robert. Avec son frère Jacques, elle dédie une suite à leur frère écrivain.
Boulimique d’expériences, elle est invitée par la scène bretonne et rejoint l’exceptionnel groupe de Jacky Molard avec lequel elle enregistre et tourne.
En 2007, elle sort son deuxième disque en leader « les temps changent » – dix ans après Machination – (avec François Corneloup, Hasse Poulsen, Christophe Marguet).
Elle se produit actuellement sur scène entre autres avec ce quartet, avec celui de Jacky Molard, avec N’Diale, rencontre du Quartet de Jacky Molard et du trio malien de Foune Diarra, en trio avec François Corneloup et Simon Goubert, avec Didier Petit et Guillaume Roy, en duo avec Violaine Schwartz, avec le slammer D’ de Kabal, avec Sylvain Kassap ou bien encore avec l’ensemble Dédales de Dominique Pifarély.

www.helene-labarriere.com

SIMON GOUBERT batterie

Né à Rennes en 1960, Simon Goubert commence l’étude du piano dès l’age de trois ans. Il découvre la batterie à l’occasion de la venue dans sa ville natale de Kenny Clarke le 4 février 1970.

Il aborde les percussions d’abord au conservatoire de Rennes, puis à partir de 1976, avec Silvio Gualda au conservatoire de Versailles. Il y étudie l’harmonie. Il fait ses premières armes comme percussionniste avec l’Ensemble Polyphonique de l’ORTF dirigé par Charles Ravier.

Mais surtout, il passe ses nuits dans les clubs de Jazz, notamment au Riverbop où il fait le « boeuf » grâce à la bienveillance d’Aldo Romano, Jacques Thollot, Bernard Lubat ou de Christian Vander.

En 1981, Simon Goubert crée son premier ensemble avec Dominique Lemerle et Eric Barret. L’année suivante, avec le saxophoniste Arrigo Lorenzi et le pianiste Jean-Claude Lubin, il fonde le groupe « Spiral », qui joue dans la plus pure tradition coltranienne. Parallèlement, à partir de 1982 et jusqu’en 1987, il se produit mais aux claviers, dans le groupe « Offering » de Christian Vander qu’il rejoint en 1992 au sein des « Voix de Magma » puis de « Magma ».

Simon Goubert est appelé à jouer entre autres avec : Steve Grossman, Sonny Fortune, René Urtreger, Florin Niculescu, Alain Jean-Marie, Christian Escoudé, Jacques Vidal, Harold Danko, Jacky Terrasson, Bireli Lagrène, Michèle Hendricks, Riccardo Del Fra, Joachim Kühn, Rick Margitza, Malcolm Braff, Philip Catherine, Siegfried Kessler, Dave Liebman, Eric Le Lann, Jean-François Jenny-Clark, André Persiany, Kim Parker, Steve Potts, Babik Reinhardt, Mal Waldron, Michel Édelin, Jacques Di Donato, Laurent De Wilde, Didier Levallet, George Mraz, Andy Emler, Eddie Henderson, Gordon Beck, François Janneau, John Hicks, Ira Coleman, Andy Laverne, Manuel Rocheman, James Carter, Eric Watson, Lee Konitz, Martial Solal…

De 1987 à 1997, il se produit avec le trio « Michel Graillier-Alby Cullaz – Goubert » dont deux album en public seront publiés : « It was a very good night » et « Sweet smile ».

En 1991, Simon Goubert enregistre son premier album, « Haïti », avec Jean-Michel Couchet, Laurent Fickelson, Stéphane Persiani et un invité de marque : Steve Grossman. En 1993, il sort son deuxième enregistrement, « Couleurs de peaux », avec les frères Belmondo, Michel Graillier et Emmanuel Borghi, Christian Vander et Aldo Romano.

Entre 1994 et 1997, il fonde avec Christian Vander, « Welcome », formation composée de deux batteries, deux saxophones, un piano et deux contrebasses. En février 1996 paraît l’album « Bienvenue ».

Dans ses deux enregistrements suivants, « L’encierro » (1995) et « Le phare des Pierres Noires » (1998), il retrouve M.Graillier, L.Fickelson, S.Persiani, J.M.Couchet, ainsi que David Sauzay.

De 1999 à 2002, on le retrouve avec le trio « BFG » en compagnie de Glenn Ferris et d’Emmanuel Bex et depuis 1999, on le retrouve également avec le quintet « Pentacle  » dirigé par Sophia Domancich.

En l’an 2000 il forme son quartet actuel avec Boris Blanchet, Sophia Domancich et Michel Zenino ; « Désormais… », un double-album (studio + live) est sorti en 2001. Parallèlement, il forme Invitation, quartet dans lequel on retrouve Sophia Domancich, le guitariste Éric Daniel et le contrebassiste Jean-Philippe Viret.

En 2004, il forme le groupe « Soft Bounds » en compagnie de Sophia Domancich, ainsi que Hugh Hopper (membre du groupe mythique « Soft Machine ») et Simon Picard.. Depuis cette même année il se produit régulièrement au sein du quintet du saxophoniste Steve potts (& Family).

En 2005 est paru « et après », premier album de Simon Goubert réellement conçu pour le studio, sur lequel sont présent divers invités. Cette même année, en compagnie de Sophia Domancich – avec laquelle il se produit régulièrement en duo (l’album « You don’t know what love is » est paru en 2007)– et Jean-Jacques Avenel, il créé également le trio DAG dont l’album éponyme est paru en 2006.
Simon Goubert a été le premier batteur (et le seul jusqu’à présent) à recevoir le Prix Django Reinhardt de l’Académie du Jazz en décembre 1996.

www.simongoubert.com
www.myspace.com/simongoubert

Produit par François Corneloup
Enregistré par Jacky Molard du 8 au 10 février 2010 à La Grande Boutique – Langonnet (F)
Mixé par Jacky Molard – mai 2010
Photographie couverture : Isabelle Loubère
Photographie verso : Sophia Domancich
Conception graphique : François Corneloup & Julien Weberwww.abirato.com
Suivi de production : Bertrand Dupont
Booking : lmd productionswww.maitemusic.commaite@maitemusic.com – +33 (0)1 48 57 51 48


Remerciements à : yvette leray, bertrand dupont, gérald martin, jacky molard, yannick jory, la grande boutique, patrick selmer, florent milhaud, sophia domancich, jean mussino


françois corneloup joue sur saxophones selmer, becs et anches vandoren
simon goubert joue sur des cymbales bosphorus

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